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31oct17


Le MR répond au PS au sujet de Carles Puigdemont: "Il est scandaleux d'abaisser le débat catalan à des petits jeux comme ceux-là"


Pour le chef de groupe MR à la Chambre, David Clarinval, "la visite, à titre privé (du ministre-président catalan destitué) Carles Puigdemont, n'a pas à être commentée par le gouvernement belge". M. Clarinval s'en prend à l'opposition socialiste selon qui l'image de la Belgique est écornée alors que le premier ministre se mure dans le silence.

"Il est scandaleux d'abaisser le débat catalan à des petits jeux comme ceux-là qui ne grandissent pas l'action politique. Aucune information ne nous est parvenue sur les intentions de M. Puigdemont. Et quand bien même, si demande d'asile il devait y avoir, elle serait traitée par un organisme indépendant, à savoir le Commissariat général aux réfugiés et apatrides et le gouvernement de Charles Michel, qui respecte l'état de droit, ne serait en aucun sollicité", a-t-il estimé.

Dans le collimateur de l'élu libéral, se trouvent le président du PS Elio Di Rupo ainsi que le chef de groupe PS à la Chambre Ahmed Laaouej. "Nous avons connu un emballement médiatique assez invraisemblable hier lundi et, plutôt que d'attendre la vérification d'informations contradictoires, les leaders socialistes ont fait preuve d'un manque total de discernement et de prudence", juge David Clarinval. Selon le chef de groupe réformateur, "en accusant le premier ministre d'écorner l'image de la Belgique sur de simples suppositions, le PS prouve qu'il n'a aucun scrupule à utiliser la première rumeur qui passe pour cogner sur le gouvernement: pathétique".

"Il est temps que l'opposition socialiste retrouve un peu de sang-froid et ne se serve pas de la moindre rumeur pour tenter de déstabiliser le gouvernement. C'est ce genre d'attitude qui écorne l'image du pays", a-t-il conclu.

Ecolo accuse le président de la Chambre de partialité après le refus d'entendre M. Michel

"Le président du parlement Siegfried Bracke utilise sa fonction pour faire barrage" à la demande d'entendre le premier ministre Charles Michel sur la visite en Belgique du ministre-président catalan destitué, Carles Puigdemont, a dénoncé mardi le chef de groupe Ecolo-Groen Jean-Marc Nollet après un refus d'entendre le chef de gouvernement. Les écologistes souhaitent entendre le premier ministre sur cette visite consécutive aux déclarations du secrétaire d'Etat N-VA Theo Francken selon lesquelles il pourrait déposer une demande d'asile. "On sait que M. Bracke est aussi membre de la N-VA, qui est en difficulté dans ce dossier, mais qui a surtout entraîné la Belgique dans une crise", a commenté M. Nollet. "La N-VA soutient les séparatistes en Espagne mais ce qui vient de se passer au parlement est inacceptable", juge le député écologiste qui demande une convocation d'urgence de la conférence des présidents de la Chambre. "Le monde entier nous regarde, la Belgique est critiquée et critiquable. Nous voulons que le premier ministre s'exprime sur la manière dont il entend gérer cette crise et répondre aux propos de certains membres de son gouvernement, M. Francken en l'occurrence, propos qui ont un impact à l'étranger", a-t-il conclu.

Kris Peeters: "Quand on appelle à l'indépendance, on reste près de son peuple"

Le vice-premier ministre CD&V ne voit pas d'un très bon oeil la présence du ministre-président catalan Carles Puigdemont à Bruxelles. "Je ne veux préjuger de rien. Mais quand on appelle à l'indépendance, il vaut mieux rester près de son peuple", a-t-il estimé sur Radio 1 (VRT).

Le ministre-président catalan est arrivé lundi en Belgique où il a eu un entretien avec un avocat spécialisé dans le droit d'asile, Paul Bekaert. En Espagne, il risque une peine de 30 ans de prison pour rébellion, détournement de fonds publics et sédition. Une déclaration de sa part est attendue vers 12h30, selon certaines sources. Kris Peeters attend également le contenu de cette déclaration avant de se prononcer plus avant. "Nous devons attendre sa communication et garder la tête froide. Les prochaines heures et jours apporteront leurs éclaircissements", a-t-il dit.

De son côté, l'opposition presse le premier ministre Charles Michel de venir s'expliquer au parlement.

[Source: La Libre, Belga, Bruxelles, 31oct17]

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