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Lettre de la Représentante permanente du Qatar auprès des Nations Unies sur la détérioration constante de la situation humanitaire en Syrie


Nations Unies
Conseil de sécurité

S/2015/277

Distr. générale
24 avril 2015
Français
Original : anglais

Lettre datée du 24 avril 2015, adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par la Représentante permanente du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies

J'ai l'honneur de vous faire tenir ci-joint une lettre datée du 23 avril 2015, émanant du représentant de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syriennes (voir annexe).

Je vous serais reconnaissante de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre et de son annexe comme document du Conseil de sécurité.

L'Ambassadrice,
Représentante permanente
(Signé) Alya Ahmed S. Al-Thani

Annexe de la lettre datée du 24 avril 2015 adressée à la Présidente du Conseil de sécurité par la Représentante permanente du Qatar auprès de l'Organisation des Nations Unies

Au nom du peuple syrien et de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syriennes, c'est avec la plus vive inquiétude que j'appelle votre attention sur la détérioration constante de la situation humanitaire en Syrie. L'utilisation répétée et systématique d'armes chimiques, de missiles balistiques, de barils explosifs, de la torture et de tactiques de siège contre des civils syriens, dont des femmes et des enfants, exige une action ferme et immédiate du Conseil de sécurité, notamment en autorisant la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne.

Depuis le dernier exposé de la Secrétaire générale adjointe et Coordinatrice des secours d'urgence sur la situation humanitaire en Syrie devant le Conseil de sécurité, les violences perpétrées par les forces du régime syrien et le groupe extrémiste terroriste État islamique d'Iraq et du Levant (EIIL) se sont multipliées. Le 1er avril 2015, après avoir assiégé le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk pendant deux ans, les forces du régime ont facilité l'infiltration du camp par l'EIIL, où ce dernier a continué de terroriser la population civile.

Dans la province d'Edleb, les forces du régime syrien ont à maintes reprises utilisé du chlore gazeux, une arme chimique, pour terroriser la population civile. Le 16 avril 2015 notamment, les hélicoptères du régime ont lancé une double frappe aérienne à l'arme chimique sur les villages de Sarmin et de Kourin, en violation directe des résolutions 2118 (2013) et 2209 (2015) du Conseil de sécurité. Les attaques à Edleb en avril ont fait suite à un mois d'attaques répétées au chlore gazeux par les forces aériennes du régime syrien, faisant pas moins de 206 victimes. Mais les armes chimiques ne constituent qu' un seul des moyens employés par les forces du régime syrien pour terroriser et tuer des civils innocents depuis les airs.

Dans toutes les zones tenues par l'opposition à Edleb, Alep, Moudamiyé, Deraa, Homs et Rif-Damas, les forces du régime syrien ont effectué des bombardements aériens aveugles pour tuer, blesser et mutiler les civils et détruire les maisons et les infrastructures civiles. Alors que les forces d' Assad se retiraient vers des positions au sud de la ville d'Edleb, le régime a lancé des roquettes sol-sol et des frappes aériennes, notamment au moyen de barils explosifs, qui ont endommagé plus de 350 structures. Les bombardements aériens à Sarmin, Mantaf et Neirab entre le 29 et le 31 mars ont entraîné la mort de 49 civils, tandis qu'une attaque au baril explosif dans la ville d' Alep, le 6 mars, a causé la mort d'au moins 20 civils. Rif-Damas a continué de faire l'objet de pilonnages à l'artillerie et d' intenses bombardements aériens par le régime. Le 10 mars, des frappes aériennes près d' une école primaire à Deir el-Assafir ont tué deux civils et blessé 50 autres, dont de nombreux enfants. Les frappes aériennes des 14 et 15 mars sur des zones civiles dans le jardin de Naoura et à Massaken ont fait 38 morts parmi les civils et 147 blessés. Ces actions ont été menées en violation des résolutions 2139 (2014), 2165 (2014) et 2191 (2014) du Conseil de sécurité, tel que détaillé dans l'annexe I.

La Coalition syrienne condamne les atrocités commises par le régime syrien ainsi que celles commises par les groupes terroristes extrémistes. Ces deux parties sont liées entre elles et nous devons mettre fin à leurs actes et les en tenir responsables.

La répression brutale par le régime syrien d'un soulèvement prodémocratie et sa destruction systématique de la vie et des infrastructures civiles a plongé toute la Syrie dans l'instabilité et le chaos et en a fait un refuge pour les groupes terroristes extrémistes. L'EIIL, qui a fait de la Syrie une base pour le lancement d'attaques et la constitution de ressources, aurait désormais des affiliés dans plusieurs pays. Il recrute activement en Europe, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Afrique et menace directement la sécurité et les intérêts de toutes les nations représentées au Conseil de sécurité.

Tous les peuples ont intérêt à combattre l'EIIL et à mettre fin à ses brutalités. Mais c'est pour le peuple syrien que l'enjeu est le plus lourd. C'est pourquoi, ces 12 derniers mois, l'Armée syrienne libre est en première ligne de la lutte contre le terrorisme en Syrie, menant une guerre sur deux fronts contre l'EIIL et Assad. Malheureusement, la majorité modérée de Syrie ne gagnera pas la guerre contre le terrorisme et la tyrannie sans aide internationale. C'est pour cette raison que j'appelle le Conseil de sécurité à adopter une démarche globale face à la crise en Syrie, s'attaquant à la fois à l'EIIL et à sa cause profonde : le régime Assad.

La Coalition syrienne demande notamment au Conseil de:

i) Protéger les civils en autorisant une zone d'exclusion aérienne. Les bombardements aériens à l'aveugle sont la principale cause des pertes civiles en Syrie. Une zone d' exclusion aérienne mettrait un terme immédiat à ces souffrances et pourrait réduire de 30 % le nombre de morts. Elle créerait les conditions nécessaires à la mise en place d'une zone de sécurité et faciliterait le retour des déplacés syriens;

ii) Exiger que l'Organisation des Nations Unies ait accès aux zones assiégées de Syrie, avec ou sans le consentement du régime. L'ONU chiffre à 440 000 le nombre de Syriens qui vivent actuellement dans des zones assiégées. D'après le Secrétaire général, la moitié environ sont encerclés par les forces du régime et l'autre par des groupes terroristes extrémistes. Le Conseil de sécurité doit réclamer un accès libre à toutes les zones assiégées afin que la nourriture, l'eau et l'aide médicale d'urgence puissent être distribuées à tous ceux qui en ont besoin;

iii) Renforcer l'engagement humanitaire en faveur de la population syrienne. Le 31 mars, la troisième Conférence internationale d'annonce de contributions pour l'aide humanitaire à la Syrie s'est tenue à Koweït. Malgré les généreuses contributions des États donateurs, l'ONU n'a encore levé que la moitié des 8,4 milliards de dollars visés pour venir en aide au peuple syrien. Au nom de mon peuple, j'appelle les membres du Conseil à relever leurs annonces de contributions à l'ONU et aux organisations non gouvernementales s'employant à apporter de l'aide aux civils innocents;

iv) Veiller à ce que les responsabilités soient établies en renvoyant la situation syrienne devant la Cour pénale internationale (CPI). Les forces du régime syrien et les groupes terroristes extrémistes tels que l'EIIL continuent de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité en toute impunité. La saisine de la CPI permettrait de mettre fin à cette impunité, de prévenir d'autres atrocités et de rendre justice aux victimes.

Les actions proposées ci-dessus sauveront des vies en Syrie. Elles permettront également de commencer à maîtriser la situation et éventuellement de jeter les bases d'une solution politique à la crise, dont le besoin se fait cruellement sentir. L'action concertée d'un Conseil de sécurité uni pourrait aider à restaurer la paix et la stabilité en Syrie. Si toutefois le Conseil ne parvenait pas à un consensus, j'invite instamment les États Membres à recourir à toutes les mesures nécessaires pour mettre un terme au bain de sang en Syrie et apporter à notre peuple la protection dont il a désespérément besoin.

Le Représentant spécial de la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syriennes auprès de l'Organisation des Nations Unies,

Le Représentant spécial de la Coalition nationale
des forces de la révolution et de l'opposition syriennes
auprès de l'Organisation des Nations Unies
(Signé) Dr Najib Ghadbian

Pièce jointe

Non-respect par le régime syrien des dispositions de la résolution 2139 (2014) du Conseil de sécurité

i) Paragraphe 3 : Toutes les parties mettent immédiatement fin à toutes attaques contre les civils, ainsi qu'à l'emploi sans discrimination d'armes dans des zones peuplées.

Violation : utilisation aveugle par le régime syrien de barils explosifs et de munitions aériennes

Au cours des six derniers mois, le régime syrien a effectué plus de 13 084 bombardements aériens au moyen d'avions militaires et de barils explosifs. Des hélicoptères ont largué plus de 7 188 barils explosifs sur des zones des provinces de Rif-Damas, Alep, Homs, Hama, Hassaka, Deir el-Zor, Qouneïtra, Deraa, Edleb et Lattaquié. Des avions militaires ont effectué au moins 5 896 bombardements sur les provinces de Damas, Rif-Damas, Alep, Homs, Hama, Hassaka, Deir el-Zor, Raqqa, Qouneïtra, Deraa, Edleb et Lattaquié. Ces attaques aériennes aveugles ont coûté la vie à 2 312 civils, dont 376 femmes et 529 enfants.

Les attaques aériennes ci-après ont été recensées durant le mois d'avril :

22 avril : 19 frappes aériennes ont été menées par des avions militaires dans les zones de Zabdin, Harasta, Bala et Deir el-Assafir, dans la province de Rif-Damas; lesquelles ont coûté la vie à au moins 9 civils, dont 2 femmes.

21 avril : À Maarret el-Nouman et Kafr Nabl, des barils explosifs ont été largués sur des zones peuplées par des civils, entraînant la mort de 20 personnes, dont six civils.

20 avril : Dans la province de Deraa, les forces du régime ont largué des barils explosifs sur Cheik Miskin, Inkhel, Naïmé, Mouzeireb, Mal, et Tariq el-Sad.

19 avril : dans la province de Hama, les hélicoptères du régime syrien ont largué des barils explosifs sur Sathia, Lataminé, Kafr Zita et sur le village de Sayyad. Dans la province de Rif-Damas, 10 barils explosifs ont été largués sur Zabadani, tandis que des avions militaires ont bombardé Kafr Batna, dans la Ghouta orientale.

18 avril : dans la ville d' Edleb, les hélicoptères du régime syrien ont largué 6 barils explosifs, tandis que des avions militaires ont bombardé le village de Talhiyé, dans le nord de la province d'Edleb, causant la mort de 3 personnes dont 1 enfant. Dans la province de Lattaquié, des hélicoptères ont largué 12 barils explosifs sur les villages de la montagne kurde.

17 avril : 6 frappes aériennes ont été signalées près du mont Arbain dans la province d' Edleb, tandis que quatre barils explosifs sont tombés sur Maarret el-Nouman et Khan Cheikoun. Des avions militaires ont bombardé Taum, Taftanaz, la ville d' Edleb, Aïn el-Bara, Aïn el-Soda et Talhiyé, en plus des cinq bombardements aériens sur la ville de Felon, à l'ouest d'Edleb.

15 avril : des avions militaires du régime ont mené 60 frappes aériennes contre Sahen, Jédrayé, Simlin, Bara, Felon, Sinjar, Bazabour, Mastouma, Nirab, Binnich, le mont Arbain, Edleb et la base aérienne Abou el-Douhour, tandis que des hélicoptères du régime ont largué 63 barils explosifs sur Aïn el-Soda, Saraqeb, Iblil, Ehsem, Kobin, Hebet, Basamis, Abdin, Nabi Ayoub, Kafr Najd, Taum, Taftanaz, Khan Cheikoun et Martin. Ces attaques ont coûté la vie à 38 civils, dont 9 enfants et 10 femmes.

14 avril : dans la province d'Alep, des barils explosifs sont tombés sur les quartiers résidentiels d' Achrafiyé et de Hananou, tandis que les zones de Rasm el-Aboud, Kafr Hamra et Charba ont été exposées à des bombardements aériens, entraînant la mort d' un père de famille et blessant 5 de ses enfants. Dans la province de Deraa, des barils explosifs ont été largués sur Zimrin, sur l'est de Karak, sur Saida et sur Inkhel, causant la mort de 3 enfants dans l'est de Karak.

12 avril : dans la province d' Alep, 9 civils ont été tués après que des frappes aériennes menées par le régime ont touché l'école Jamil Qabani dans le quartier d' Ansari. Des bombardements aériens ont également coûté la vie à 1 enfant du quartier de Cheik Khodr, tandis que des avions militaires du régime ont ciblé les quartiers résidentiels de Bayada et de Hananou.

11 avril : dans la province de Homs, les hélicoptères du régime syrien ont largué des barils explosifs sur certains lieux d'Ezzedine et de Deir.

9 avril : dans la province de Damas, des hélicoptères ont largué 6 barils explosifs sur le camp de réfugiés de Yarmouk. Dans la province de Deir el-Zor, les avions militaires du régime ont bombardé une base aérienne ainsi qu 'un puits de pétrole situé non loin de là, dans le désert de Khacham.

8 avril : dans la province d' Edleb, les avions militaires du régime ont mené 7 frappes aériennes sur la ville d' Edleb, notamment au moyen de barils explosifs. Un homme et une femme ont été tués lors d'un bombardement aérien sur la ville de Sarmin, tandis que des barils explosifs étaient largués sur Tamania, Skek et Saraqeb.

7 avril : dans la province de Deraa, le quartier de Tariq el-Sad dans la ville de Zimrin a été la cible de barils explosifs. Dans la province de Qouneïtra, des hélicoptères du régime ont largué des barils explosifs sur les villes de Mashara et d' Oum Batina.

6 avril : dans la province de Deraa, 21 barils explosifs sont tombés sur Zimrin et Simlin, tandis que des frappes aériennes ont également ciblé Oum el-Osaj, Inkhel, Kafr Chams et Zimrin.

5 avril : dans la province d' Edleb, des avions militaires ont bombardé la ville de Saraqeb, tandis que des bombardements simultanés ont ciblé le village de Sarja sur le mont Zawiya. Des hélicoptères du régime ont largué 2 barils explosifs sur la ville de Tah dans le sud d'Edleb. Onze personnes ont également été tuées dans les bombardements aériens des villes de Salqin et de Kafr Takharim. Dans la province de Damas, des hélicoptères ont largué 13 barils explosifs sur certains secteurs du camp de réfugiés de Yarmouk. Deux civils ont été tués dans des bombardements aériens à Jobar.

4 avril : dans la province de Damas, des avions militaires ont bombardé le quartier de Jobar, tandis que dans la province de Deraa une femme a été tuée lors du largage de barils explosifs sur sa ville. Des barils explosifs ont également été largués sur Ghariyé, sur la colline de Harra, sur Cheik Miskin et sur Jassem.

2 avril : dans la province de Rif-Damas, les hélicoptères du régime syrien ont largué

12 barils explosifs sur le village de Magher dans la campagne à l'ouest de Damas, et 8 autres sur Zabadani.

1er avril : dans la province de Deraa, des avions militaires ont bombardé les villes de Nassib, Oum el-Mayazen et de Taïba, tandis que des hélicoptères ont largué 9 barils explosifs sur Ibtaa et Cheik Miskin.

Violation : utilisation de chlore gazeux par le régime syrien

16 avril : des attaques au chlore gazeux ont été menées dans les villages de Sarmin et de Kourin dans la province d'Edleb. Des bombonnes de gaz ont été retrouvées parmi les débris des barils explosifs. Au moins 20 victimes ont dû être évacuées vers des hôpitaux de campagne, où elles ont été immédiatement traitées pour asphyxie. Des civils, y compris une femme et ses enfants, se trouvaient parmi les blessés.

31 mars : 2 barils explosifs remplis de chlore gazeux ont été largués sur la ville d' Edleb, blessant 27 personnes.

30 mars : 2 barils explosifs remplis de chlore gazeux ont été largués sur le rond-point de Mehrab et sur la zone de Matahen dans la ville d'Edleb, blessant 6 personnes.

26 mars : un hélicoptère a largué un baril explosif rempli de chlore gazeux à l'ouest de Sarmin, à la suite de quoi 5 personnes ont dû être traitées pour exposition grave à des produits chimiques, dont une fillette de 7 ans. Des douzaines d'autres ont été blessées.

24 mars: 6 barils explosifs ont été largués sur Binnich, obligeant plus de 30 personnes à recevoir un traitement médical. Parmi les victimes se trouvaient des femmes, des enfants et des personnes âgées.

23 mars : 2 barils explosifs ont été largués sur le village de Qaminas, obligeant au moins 20 personnes à se faire soigner pour exposition au chlore gazeux.

16 mars : 2 barils explosifs remplis de chlore gazeux ont été largués sur Sarmin, entraînant la mort de sept personnes, dont un couple et leurs 3 enfants, ainsi que la grand-mère des enfants. Le même jour, le village de Qaminas a été touché par deux barils explosifs remplis de chlore gazeux.

ii) Paragraphes 8 et 10 : Toutes les parties doivent cesser immédiatement les attaques contre les installations médicales et autres établissements civils ainsi que contre le personnel médical et donner la priorité dans toute la mesure possible aux soins médicaux pour ceux qui en ont besoin.

Violation : attaques du régime syrien visant les installations et personnels médicaux

Le régime syrien continue d'entraver l'acheminement d'aide médicale aux villes assiégées de Douma, dans la Ghouta orientale, et de Madaya, dans la province de Rif-Damas, par l'Organisation mondiale de la Santé. Les forces du régime ont mené huit attaques contre des installations médicales, notamment dans les provinces d' Edleb, de Deraa, de Deir el-Zor et de Hama au moyen de missiles, de roquettes et de barils explosifs. Deux membres du personnel médical ont été torturés à mort par les forces du régime.

iii) Paragraphes 5, 6 et 7 : Toutes les parties doivent lever immédiatement le siège des zones peuplées et autoriser sans aucune restriction l'acheminement de l'aide humanitaire. Toutes les parties doivent assurer immédiatement aux organismes humanitaires des Nations Unies et à leurs partenaires un accès sûr et sans entrave aux populations ayant besoin d' aide.

Violation : le régime syrien continue d'assiéger les populations civiles

167 500 personnes demeurent assiégées par les forces du régime syrien dans la Ghouta orientale et à Daraya. Dans la Ghouta orientale, 163 500 personnes n'ont toujours pas accès à la nourriture, à l'eau et aux soins médicaux. À Daraya, dans la province de Rif-Damas, 4 000 personnes sont assiégées par les forces du régime et se voient refuser l'accès à l'aide des Nations Unies dont elles ont un besoin urgent.


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