Equipo Nizkor - Solidaridad Urgente
Apartado de Correo 15116
28080 Madrid - España
Tel./Fax:+34.1.5170141
E-Mail: nizkor@derechos.org
http://www.derechos.org/nizkor

COMMUNIQUE DE PRESSE

En représentation des dix associations suivantes:

ACAT-France, Amnesty International (Section Française), Association des Français détenus-disparus en Argentine, CIMADE, CO.SO.FAM., FIACAT, FIDH, France Amérique Latine, France Libertés, Médecins du Monde,

six personnes ont été reçues ce Mardi 27 février 1996 à 15 h.30 par le Ministre des Relations Extérieures d'Argentine, Monsieur DI TELLA, qui accompagne le Président MENEM durant son voyage en France.

Elles lui ont dit leur regret de ne pas avoir été reçues par le Président MENEM lui-même, auquel elles avaient demandé rendez-vous. Elles ont formulé cinq demandes précises.

1. La publication de toutes informations sur les disparus de la dictature argentine (1976-1983) avec circonstances des disparitions et nom des responsables, erque des enquêtes soient diligentées à cette fin.

2. Pour le cas spécifique des quinze trançais disparus -et du Père Longueville-, il a été, en plus, réitéré la demande de la nomination d'un médiateur argentin avec pouvoir pour éclaircir le sort de nos compatriotes.

3. A oropos des enfants enlevés à leurs parents durant la dicfature et remis iGlégitimement à des familles dites "dwadoption", il a été demandé l'accélération des recherches et des procédures judiciaires.

4. La présentation à la justice française du capitaine tortionnaire ASTIZ, condamné par la Cour d'Assise de Paris le 16 mars 1990 à la réclusion criminelle à perpétuité pour "arrestations illégales et séquestrations avec tortures corporelles perpétrées sur deux ressortissantes françaises", les religieuses Alice DOMON et Léonie DUQUET.

5. L'amnistie pour les prisonníers de La Tablada, et des enquêtes approfondies sur la dure répression exercée sur des étudlants à La Plata ce 20 février 1996.

Le Ministre a pris note de ces demandes, mais aucune réponse concrète n'a été donnée. Sur deux points seulement, il a annoncé que pourraient être étudiées la possibilité de la nomination d'un médiateur pour les français disparus et, pour le cas des enfants, I'accélération de la recherche.

PARIS, 27 février 1996.