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28fév14
L'influence nationale-socialiste dans le putsch de Kiev
Les groupes paramilitaires armés ukrainiens qui ont affrontés la police anti-émeute, qui était, elle, dépourvue d'armes, étaient au coeur des manifestations violentes ayant eu lieu à Kiev. Ces combats sont typiques des soulèvements insurrectionnels armés (putsch) et suffisent à renverser un gouvernement, comme ce fut le cas en Ukraine.
Des campagnes d'image en faveur de l'occidentalisation de l'Ukraine faisaient apparaître ces groupes armés comme des organisations émergentes, alors qu'elles partagent toutes l'idéologie nationale-socialiste et sont donc complètement antidémocratiques. Leurs actions ressemblent à celles des SA hitlériennes en Allemagne.
Le parti politique Svoboda est un parti néonazi et la quatrième force politique en Ukraine, occupant 36 sièges sur les 450 que compte le parlement. Il fait également partie de l'Alliance européenne des mouvements nationaux, tout comme le British National Party (BNP) et le parti hongrois d'extrême-droite Jobbik.
Les groupes d'autodéfense ukrainiens sont en fait la prolongation de la Légion d'autodéfense ukrainienne, qui opéra au cours de la deuxième guerre mondiale et qui, entre autre, apporta son soutien logistique à la Werhmacht et aux tristement célèbres Einsatzgruppen, qui furent particulièrement cruels en Ukraine.
L'UPA (Armée insurrectionnelle ukrainienne) est la continuation de l'organisation, dans un premier temps fasciste et ensuite, nationale-socialiste, dirigée par Stepan Bandera, qui fut très active avant, pendant et après la deuxième guerre mondiale.
Victoria Nuland, la secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Europe, Catherine Ashton, la Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères, et la chancelière allemande Angela Markel essayent de nous faire croire que cette alliance d'organisations nationales-socialistes est une "coalition démocratique" en faveur de l'occidentalisation de l'Ukraine, en opposition à la Russie ou plus encore, au monde et à la culture slave.
Ces faits semblent inspirés des opérations clandestines menées par Reinhard Gehlen lorsqu'il était chef du renseignement sur le front de l'Est pour Hitler, expérience qui lui a permis de sauver sa vie et de devenir chef des services de renseignement ouest-allemands, où il s'occupa des opérations de contre-intelligence anticommunistes en Europe de l'Est.
Reinhard Gehlen est mort en Allemagne en 1979. Il ne fut jamais jugé pour ses crimes, mais une chose est sûre: les services de renseignements de l'OTAN, de l'Allemagne, de la France et des États-Unis ont décidé de raviver ce genre d'opérations dans le but de provoquer la Russie. Les raisons de ces actions ne sont pas connues, mais elles pourraient être les prémices d'une guerre contre la Russie.
Quelqu'un devrait répondre de cette aberration politique et sociale.
[Source: Equipo Nizkor, Charleroi, 28fév14]
Stepan Bandera
Reinhard Gehlen, Chef du renseignement
sur le front de l'Est pour Hitler
Oleh Tyahnybok du parti Svoboda
faisant le salut de son parti après sa réélection à la tête du parti.
Catherine Ashton, Haut représentant
de l'Union européenne pour les affaires étrangères
avec Oleh Tyahnybok, Vitali Klitschko et Arseni Yatseniuk
Stefan Fule, Commissaire européen à l’Élargissement
et à la Politique européenne de voisinage
avec Oleh Tyahnybok et Vitali Klitschko
Stefan Fule avec Oleh Tyahnybok et Vitali Klitschko
De gauche à droite: Oleh Tyahnybok du parti Svoboda ;
Victoria Nuland, secrétaire d'Etat adjointe américaine pour l'Europe ;
Vitali Klitschko, leader du parti UDAR
et Arseni Yatseniuk, leader de Batkivschina
Le sénateur John McCain avec le leader du parti nazi Svoboda Oleh Tyahnybok
Des Nazis au premier rang des manifestations en Ukraine
Activistes portant l'uniforme de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA)
Autodéfense ukrainienne, prolongation de la Légion d'autodéfense ukrainienne opérant pendant la 2e guerre mondiale
Réunion entre des SS et des collaborateurs de l'UPA
et leurs militants, 2006
Le parlement ukrainien, la Rada, guardé
par des membres des groupes d'Autodéfense ukrainienne
Vitali Klitschko, leader du parti UDAR
Oleh Tyahnybok,
leader du parti nazi Svoboda
Dmitri Iaroch,
leader du Pravy Sektor (Secteur de droite)
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